Pour tout savoir sur l’acier et ses utilisations

Hangar-maison
Plougasnou (29630)
Catherine Rannou

Cette habitation de 1 200 m3, possède une vue lointaine sur la mer et la campagne. L‘objectif était de garder la lande de fougères comme jardin, ainsi que le volume (9 m de large sur 30 m de long et 6 m de hauteur) de couleur marron anthracite qu’était l’ancien hangar. Situé sur un terrain en pente et installé sur un plateau en béton sur pilotis, ce dernier a donc été adapté pour pouvoir accueillir un couple et un enfant. L’acier laqué, utilisé comme bardage, rappelle néanmoins son ancien usage. Le volume général perd de son aspect massif grâce à un travail généreux sur le percement des ouvertures. Celles-ci permettent à la lumière de traverser pleinement la nouvelle maison et de s’ouvrir vers l’extérieur.

Maison sur la vallée
Vieux-Vy-sur-Couesnon (35490)
Mickaël Tanguy et Sylvie Le Charpentier

Un travail très étroit entre architectes et maîtres d’ouvrage sur l’idée simple et généreuse d’un habitat ouvert sur l’horizon est à l’origine du projet. La couverture s’ouvre, se redresse prend de l’amplitude pour permettre aux visiteurs de s’immerger progressivement dans la campagne de la vallée du Couesnon. Partout les matériaux bruts et industriels ont été détournés pour la construction de cette maison de bois, de métal et de végétal. La toiture ondulante du rez-de-chaussée recouverte de plantes grasses, offre aux chambres de l’étage un rapport direct à la nature.

Maison métal
Melesse (35520)
Mickaël Tanguy et Margot Le Duff

La maison, située dans un verger à Melesse, est à ossature métal et bois avec bardages métalliques et double peau. Sa géométrie épurée est le résultat d’une volonté forte des clients. Jouant sur des volumes simples et cubiques, parfois en porte à faux, elle s’articule autour d’un jardin d’hiver d’intérieur qui abrite les circulations.

Maison-loft dans un lotissement
Pacé (35740)
Mickaël Tanguy et Margot Le Duff

Grande « halle à habiter », la maison, à ossatures mixtes (métal, bois et maçonnerie), se réfère aux hangars agricoles par son expression simple. Intérieurement, elle alterne constamment espaces largement ouverts et espaces « off » qui garantissent une intimité souvent difficile en lotissement.

Réhabilitation d’un hangar
Betton (35830)
Véronique Dumont

Le bardage en châtaigner non raboté avec couvre-joint faisant partie d’un patrimoine rural, le traitement des façades a été retravaillé dans cet esprit en inversant le couvre-joint ce qui donne aux façades un aspect contemporain tout en ne gommant pas le caractère initial du bâti et préserve une mémoire dans l’environnement rural. Les occultations de la baie principale sont des portes sur rail coulissant à l’identique du principe de fermeture des hangars. L’intérieur du bâtiment est très épuré, jouant des volumes et de la lumière. Les sols et le mobilier en chêne et béton ciré affirment les différences de niveau.

Maison a²+e
Velles (36330)
Emmanuel Alassoeur

Sur une parcelle de 3,50 sur 11,50 m, l’extension se compose de deux éléments : un socle en maçonnerie et un module en bois épousant parfaitement les limites du bâti mitoyen. Les murs du rez-de-chaussée servent d’accroche pour le module de l’étage et disparaissent au profit de poteaux métalliques vers l’extérieur pour faire entrer le paysage dans la maison. La présence de grandes ouvertures permet de capter le jardin. Une terrasse couverte joue le rôle d’espace tampon entre ces deux espaces.

Maison neuve
Nantes (44000)
Yann Péron

Cette maison urbaine a été réalisée selon une succession de plans. Le premier, vertical, en béton et très peu ouvert, protège des agressions venant de la rue. Puis une faille vitrée éclaire les circulations verticales, relie la façade de béton au reste de l’habitation et marque l’entrée. Un cadre métallique souligne enfin le volume principal. Cette habitation, conçue sur deux niveaux, est donc entièrement orientée vers son jardin, qui est encore en cours de réalisation. La façade qui donne sur ce dernier est donc largement ouverte et animée par une série de balcons et un jeu de volets coulissants. À l’intérieur, l’escalier fait partie intégrante du projet et les distributions sont mises en scènes. Un mur de couleur rouge court le long des marches et constitue un élément de liaison entre les deux étages. Quelques bandeaux verticaux, percés côté rue rythment alors les parcours intérieurs et apportent, en plus de la faille, de la lumière directe. Au niveau supérieur, la cheminée est un autre point fort du projet autour duquel s’organisent les circulations. L’ensemble se présente comme une masse habitée dans laquelle se lovent toutes les pièces de la maison. L’apparente austérité aperçue depuis la rue s’efface alors derrière la convivialité des espaces intérieurs.

Réhabilitation
Fleury-les-Aubrais (45400)
Agence rppb – Rémi Pascal et Pierre Bouillon

La construction initiale se présentait sous la forme d’une banale maison des années 1960. Les architectes ont transformé ce pavillon sans modifier son identité iconique. Le projet ne fabrique pas une nouvelle image extérieure, mais refonde ses espaces intérieurs pour répondre aux envies et aux besoins de ses occupants actuels : fluidité des espaces, lumière, verticalité avec une grande hauteur sous plafond, distribution des pièces. Ces aménagements transparaissent sur les différentes façades, sous forme de percements identiques et systématiques constitués de larges baies, doublées de volets coulissants en tôle perforée. La clôture est repensée selon le même principe : juxtaposition de cadres métalliques de dimensions semblables à celle des percements des façades. Ces châssis sont également remplis par une résille métallique et accompagnés de plantation de bambous. Cette nouvelle peau végétale protège des regards extérieurs et assure une intériorité par rapport à la rue.

Extension et rénovation
Bouzille (49530)
A2 architecture – Dominique Le Filous et Fabienne Urvoas

Ce projet novateur se situe dans une zone verte particulièrement remarquable par la qualité de son paysage. La maison d’origine, des années 1970, domine une vallée verdoyante. Les maîtres d’ouvrages souhaitaient transformer cette maison sans grand intérêt architectural, mais surtout profiter pleinement de la vue au nord ouest. Les architectes ont proposé de créer un nouvel espace de vie qui prenne le meilleur parti des accidents du terrain. Ainsi ils ont créé une « boîte » en lévitation, accrochée au sud sur le talus et simplement soutenue à l’ouest par un piétement en V, dont la légèreté contraste avec l’importance du volume. Afin d’obtenir les vues les plus larges et les plus continues possibles, deux fentes horizontales fendent le bloc et cadrent le paysage. Pour obtenir ce résultat, le choix de la structure métallique s’est imposé.
Pour en savoir plus : www.a2architecture.fr

Aménagement d’un loft
Rouen (76100)
Audrey Michelier et Thomas Morcrette

En jouant avec les transparences, une mezzanine fait le lien avec deux volumes laissés libres : au nord, un espace atelier/bibliothèque éclairé par les trois grandes fenêtres du bâtiment industriel. Au sud, la baie vitrée toute hauteur baignant de lumière un espace à vivre avec terrasse. La structure abrite et supporte cuisine et salle de bain au rez-de-chaussée, repos et espace pour les enfants à l’étage. L’aménagement génère une grande fluidité de l’espace, grâce aux transparences et aux couleurs vives, et propose plus d’intimité en mezzanine.

Maison dans la dune
La Tranche-sur-Mer (85360)
Virtuel – Laurent Pillaud et Béatrice Vivien

La maison est à l’abri d’un grand mur courbe qui permet de s’isoles du lotissement au nord, s’accrocher à la dune et s’ouvrir au sud et à la nature. Derrière le mur, deux volumes s’imbriquent. Entièrement vitré, l’espace jour est ouvert totalement sur la dune et prolongé par de larges pontons de bois. L’été, les baies s’ouvrent entièrement : le toit devient un simple auvent. La maison s’appuie sur une logique environnementale pragmatique et simple (orientation, sur-isolation, ventilation naturelle…).
Pour en savoir plus : www.virtuel.fr