Pour tout savoir sur l’acier et ses utilisations

Transformation d’une maisonnette en studio
Veneux-les-Sablons (77250)
Architecte – Claire Vernerey

L’intention de l’architecte était ici de transformer une maisonnette de fond de cour en un studio. Le programme consiste en une extension en bois et en une mezzanine, le tout pour atteindre 25 m² au sol. Les travaux ont été réalisés en autoconstruction. L’enjeu de ce projet réside dans la transformation de cette petite surface un espace lumineux et fluide, incluant salle de bains, espace séjour avec coin cuisine, espace nuit avec un bureau et des rangements intégrés. L’escalier forcément très présent, devient une pièce maîtresse du lieu. La boîte, greffée à la façade de l’ancienne bâtisse, s’inscrit dans la pente du toit mais tranche de l’existant par sa couleur sombre, seulement atténuée par l’utilisation parcimonieuse de la couleur sur les murs intérieurs.

Maison en bois
Sainte-Aulde (77260)
Guillaume Belus et Adrien Hénocq

C’est une halte, à l’ombre du noyer, le long du chemin qui descend à la Marne. De là, la vue est dégagée : plein champ vers le sud et les bords de Marne, elle est imprenable. La maison s’implante comme un avant-poste par rapport au reste du hameau. Deux niveaux de sols marquent l’arrêt. En haut s’installent les chambres et en bas le vaste séjour. Puis, c’est une galerie qui s’étire entre ces niveaux pour découvrir en un long plan séquence ce paysage apaisant, du dedans au dehors. Chaque endroit est un poste d’observation, laissant apparaître tour à tour le coteau et la vallée, le cerisier en fleur ou le noyer. C’est une maison en bois, comme les cabanes et les pontons qui bordent la Marne et sa zone inondable. Elle profite des apports passifs et des vertus isolantes de l’ossature bois ainsi que de l’inertie thermique des parties maçonnées.

Maison avec patio
Barbizon (77630)
D.V.P. Architecture et Ramseyer Architectes – Olivier Pelletier et Manuel Varon et Sébastien Ramseyer (mandataire)

Le projet consiste en un réaménagement complet de la maison existante et en une extension de 60m², abritant le salon. L’extension établit une relation forte avec le terrain très boisé et ses nombreux rochers. Elle est prolongée par une terrasse bois de 50m², et par un patio, faisant partie intégrante du salon, dont la conception a été confiée à un paysagiste. Intégration de la nature dans la construction, lumière, fluidité des espaces et multiplicité des vues ont été les outils pour mener à bien ce projet.

Extension en bois
Vicq (78490)
Fabrice Millet

Ce projet d’extension d’une maison rurale dédouble l’habitation existante, en transformant les relations visuelles et spatiales entre l’intérieur et l’extérieur. Le pignon sud entièrement vitré et donnant sur le jardin, est protégé de l’action des phénomènes naturels par une paroi articulée en cèdre rouge.

Réaménagement d‘une maison des années 1960
Neauphle-le-Château (78640)
Jean-Marc Champetier de Ribes

Grâce à une similitude de typologie, l'extension apporte une compagnie bienveillante au « pavillon » d'origine. La transparence du rez-de-chaussée tend à repousser les limites de la maison à celles du terrain. À l'étage, des vues panoramiques sont prises sur les angles dégagés du paysage.

Surélévation et restructuration
Issy-les-Moulineaux (92130)
Jean-Pierre Castel

Les propriétaires ont décidé d’agrandir leur maison par l’aménagement d’une nouvelle chambre, d’un bureau et d’un espace de lecture. Côté jardin, l’agrandissement des baies existantes libère les mitoyennetés ; l’enclos du jardin se prolonge ainsi jusque dans les espaces intérieurs. Peu touché, le 1er étage a conservé son cloisonnement d’origine. L’organisation du 2e étage vise à libérer au maximum l’espace pour profiter de la dimension domestique du toit et de la double orientation de la maison.

Maison
Meudon (92190)
Agence Berthelier – Fichet-Tribouillet – Sophie Berthelier

La maison est située sur une parcelle étroite et implantée dans la pente. L’intention des architectes était de capter les vues sur le ciel, les nuages, la Tour Eiffel, et de se retrouver dans la nature, sur les hauteurs de la ville. Le projet se développe sur deux niveaux, composés de deux blocs sombres métalliques qui différent par leurs aspects : l’un est lisse, l’autre est tout en relief grâce au bardage ondulé qui le recouvre. Sur les façades ainsi composées, alternent larges vitrages et panneaux en tôle laquée noire. L’habitation est orientée nord-ouest, évitant ainsi tout risque de surchauffe, et peut donc s’ouvrir largement, la seule contrainte étant de s’abriter des regards extérieurs. L’accès depuis la rue s’effectue par le haut, à l’arrière. Quelques marches suivies d’une passerelle de bois, surélevée par rapport au jardin, conduisent à l’entrée vitrée, ménagée entre les deux blocs. Une fois à l’intérieur, la maison offre de nombreux cadrages différents et se laisse alors approprier par ses occupants. Les architectes ont réussi à créer des ambiances contrastées entre l’accès énigmatique, où rien ne laisse supposer que c’est une maison, et la vue depuis le jardin, qui le révèle comme lieu de vie par la mise en scène des objets usuels. L’espace du séjour prolongé par la cuisine/salle à manger, se développe, en partie sur double hauteur, autour de l’entrée et de l’escalier. À l’étage, lui aussi généreusement vitré, les cadrages sur des fragments de paysage renforcent l’étonnement et le plaisir de voir défiler les nuages. La charpente métallique repose sur un socle en porte-à-faux, réalisé en maçonnerie béton. Avec la lumière nocturne, les cubes perdent de leurs densités et se laissent complètement traverser par la lumière.

Extension en mélèze
Bagneux (92220)
Le Carré Bleu – Pauline Normier et Enora Postec

Le projet consiste à transformer une maison existante de 80 m² sur deux niveaux, avec restructuration des espaces intérieurs. Cette extension sur le jardin reprend la forme singulière du pavillon, tout en exprimant un traitement volontairement contemporain de la construction : structure métallique, façades vitrées, bardage de mélèze. Le rez-de-jardin est ainsi retrouvé, permettant de libérer une double hauteur sur l’espace du salon et de traiter l’intérieur avec un double niveau. La façade sur jardin est recouverte de lames de bois qui laissent parfois deviner l’intérieur et autorisent une occultation différente selon les niveaux. La forme originale du toit permet de bénéficier de volumes singuliers et généreux à l’étage.

Maison de verre
Fontenay-aux-Roses (92260)
Isabelle Coste et David Orbach

Murs, sols et plafonds sont en verre. Le plafond devient miroir et fait pénétrer la verdure à l’intérieur de la maison. Une cheminée à bois comme au milieu de l'herbe accentue le contraste entre un intérieur indéfinissable et un extérieur omniprésent. Par endroit, de grandes photographies sur les vitrages et sur les murs protègent des vues du voisinage et créent des endroits plus intimes. Elles apportent leurs couleurs et leurs textures artificielles au sein d’un paysage naturel.

Maison en porte-à-faux
Sèvres (92310)
Benjamin Colboc et Manuela Franzen

Ce projet de maison particulière reprend les caractéristiques principales des constructions proches du quartier. Le rez-de-chaussée reprend l’expression des murets séparatifs des parcelles voisines et s’intègre dans la pente naturelle du terrain. Le rez-de-jardin, dédié à la vie commune, établit un rapport entre la rue au nord et le jardin au sud. Le niveau R+1 des enfants redonne une intimité au jardin. En juin, le chantier sera toujours en cours de réalisation.
Pour en savoir plus : www.colboc-franzen.com

Maison réaménagée
Sceaux (92330)
Agence Denain – Jean-Pierre Denain

Le projet consiste en une restructuration complète d’une maison bourgeoise de la fin du XIXe siècle. Les architectes ont d’abord inversé l’entrée puis ouvert la maison sur son jardin, lui aussi entièrement redessiné. L’aménagement intérieur est très détaillé, chaque pièce a aujourd’hui sa propre atmosphère.
Pour en savoir plus : www.denain-architecte.com

© Sylvain Bélan

Réhabilitation lumineuse
Chaville (92370)
Isabelle Coste et David Orbach

Pour la réhabilitation lourde de cette maison, les architectes ont cassé, creusé et créé un séjour en connexion directe avec le jardin. À l'intérieur, les parties vitrées entremêlent les espaces. Un plancher de verre s’est glissé à l’horizontale dans la maison. Les escaliers existants prennent ainsi toute leur ampleur à travers cette ouverture transparente. Des miroirs au plafond reflètent les lieux de manière imprévisible. Le jardin y devient liquide. Il y pleut à l’envers. Le séjour et cuisine ne forment qu'un même lieu, convivial et noble. Au milieu du salon est aménagée une cave sans escalier : des rangements créés dans le sol dégagent les murs de leurs placards encombrants. Le jardin forme un gros coussin d'herbe qui déborde sur les parois verticales. Au centre, une cuve récupère les eaux de pluie.

Extension d’une maison des années 1950
Montreuil (93100)
François-Xavier Allard

La nouvelle construction reprend le volume de l'ancienne, telle une maison jumelle. L'idée est d'offrir un espace de vie lumineux et haut de plafond, à un existant composé de pièces intimistes. L'extension devient le centre de la maison, les autres pièces deviennent des alcôves ouvertes sur les jardins et le salon cathédrale. Galeries hautes et passerelle desservent les chambres de l'étage. La façade sud, entièrement vitrée, avance sur le jardin, et piège la lumière du matin et du soir.
Pour en savoir plus : www.maisonailee.com

Maison
Montreuil-sous-Bois (93100)
Alain Chiffoleau et Vincent Feld

Cette maison répond au contexte hétérogène de la banlieue par l’affirmation d’une présence autre, liée aux matériaux insolites, à son ambivalence. Massive et fermée au nord, elle est au contraire ouverte, comme suspendue, au sud. La présence de murs à pêche qui forment une enceinte, tout comme la situation de la rue en pente, ont conduit les architectes à mettre le séjour à l’étage pour bénéficier de la vue. Ainsi, les chambres sont disposées au rez-de-chaussée, en relation intime avec le jardin. Les choix programmatiques et budgétaires constituent la première étape architecturale de ce projet : limitation du nombre de pièces (fonctions doubles), absence de garage, séjour très ample, prestations réduites, révélation de l’architecture par la volumétrie. C’est un travail sur l’enveloppe, la peau en tant que contenant devenant paroi interne, une relation entre un monde extérieur et un autre intérieur qui s’étend : une matrice.

Surélévation bioclimatique
Montreuil-sous-Bois (93100)
Patrice Cros

Cette opération de restructuration vise à accroître l’espace habitable d’une maison de ville existante, tout en réduisant « son empreinte écologique ». L’habitation originelle, prise entre deux mitoyens, bénéficie d’un jardin arboré tout en longueur qu’il s’agissait de conserver. L’agrandissement de cette maison s’est donc effectué en surélévation, avec l’utilisation de capteurs solaires pour tirer parti d’une meilleure exposition à l’ensoleillement et avec l’utilisation de réservoirs pour capter l’eau pluviale. La forme en voûte donne un volume maximal pour une quantité minimale de matériaux mis en œuvre et une faible consommation thermique. Le découpage singulier des fenêtres qui en découle, participe également à l’atmosphère intimiste qui s’en dégage.

Maison dans un ancien verger
Montreuil-sous-Bois (93100)
Jacques Moussafir

Orienté nord/sud le long d'un ancien mur à pêches et délimité sur trois côtés par la végétation, le terrain forme un enclos végétal. Cette maison s’étale exclusivement en rez-de-chaussée et occupe la moitié de la surface du terrain. Invisible depuis l’extérieur, elle n’est conçue que pour être vécue de l'intérieur. Des parois vitrées coulissantes ou repliables s'escamotent intégralement le long de patios et de terrasses de façon à ouvrir l'espace sur le jardin.
À découvrir dans Architectures à Vivre n°26.

Maison
Bagnolet (93170)
Hervé Gaillaguet

Cette maison, située sur un terrain meuble de seulement 109 m², comporte sur trois de ses côtés des vis-à-vis oppressants et sur le quatrième une maison mitoyenne délabrée. Le gabarit constructible, en escalier depuis le fond de parcelle, inverse naturellement l’ordre traditionnel : en haut le séjour se serre et se penche sur la rue pour faire place à l’arrière à une terrasse ensoleillée. En dessous, l’étage des chambres, avec un jardinet en plus. Enfin, le rez-de-chaussée, avec entrée, bureau et garage. Depuis l’extérieur, pour ne pas entrer en compétition avec les constructions voisines, la petite maison avec sa coque de béton blanc et ses ouies de bois, brouille son échelle en camouflant de nombreuses vues supplémentaires. La lumière se propage partout sans jamais commettre d’indiscrétion.

Transformation d’un atelier de mécanique en logement
Pantin (93500)
Pierre-Edouard Caloni

Tombé amoureux de cet ancien atelier de mécanique calé en fond de parcelle, l’architecte décide de l’acquérir pour y vivre avec sa famille. Trois maîtres mots ont guidé cette transformation : conservation de l’esprit du lieu, communion avec l’extérieur, fluidité des espaces et vues intérieures. Couverture mise à part, tout était à faire depuis l’articulation entre le rez-de-chaussée et l’étage, jusqu’aux sols, doublages et cloisons, les menuiseries extérieures et intérieures, électricité, plomberie, chauffage.

Façade rapportée
Saint-Maur-des-Fossés (94100)
Philippe Hénin

Cette maison en bois achevée en 2003 comprend un séjour/salle à manger, une cuisine semi-ouverte et un vide sur séjour. Au premier niveau : trois chambres, deux salles de bain et un déambulatoire. En 2006, c’est la façade rapportée (au nord-ouest, côté jardin) qui est travaillée : acier galvanisé avec avancées (brise-soleil), panneaux coulissants avec lames orientables pour l’occultation. L’achèvement des travaux est prévu pour juin 2006.

Extension
Arcueil (94110)
Agence Denain – Jean-Pierre Denain

Cette maison a été transformée en trois phases. La première étape fut une réhabilitation et une extension pour créer une entrée. La deuxième, une surélévation pour accueillir l’espace enfant, le toit surélevé permettant d’aménager un étage complet. La troisième phase fut l’extension sur la façade ouest. Il y a maintenant des terrasses à chaque niveau de la maison. L’espace est très morcelé et donne une autonomie d’usage pour chacun.
Pour en savoir plus : www.denain-architecte.com

Extension
Fontenay-sous-Bois (94120)
Marie-Laure Delarue

Ce projet d’extension consiste à créer un bâtiment annexe en rez-de-jardin, implanté dans une bande de terrain délaissée et accolée à la maison d’habitation. Il abrite une vaste pièce de réception agrémentée d’un jacuzzi. La position enclavée de cette annexe ne permettant pas de vues directes, un shed assure l’éclairement. Un large chéneau, faisant le lien entre la maison existante et l’extension, permet de récupérer les eaux pluviales du shed, et en partie celles des toitures existantes.

Aménagement d’un loft dans une ancienne usine
Ivry-sur-Seine (94200)
Frédéric Batisse

Dans une ancienne usine Schneider du début du XXe siècle divisée en lots bruts pour la plupart, le parti pris de ce loft en duplex a été de rationaliser et d’épurer l’espace pour le rendre plus lumineux, en travaillant sur la lumière naturelle (caillebotis ajouré, polycarbonate pour la chambre en second jour). Les matériaux utilisés sont bruts afin de conserver au maximum l’esprit initial du jeu. Le mobilier, conçu par l’architecte, a été intégré dès la conception du projet.

Maison
Maisons-Alfort (94700)
Agence FD+HK – Frédéric Descamps et Harold Klinger

Une parcelle, toute en longueur, est occupée par une maison de 3 niveaux et un hangar. Le projet a consisté à ouvrir l’habitation à la lumière. La maison existante a été réaménagée en un grand espace à vivre au rez-de-chaussée s’ouvrant sur un patio. Les deux étages accueillent 4 chambres et 2 salles de bains. Le hangar a été en partie démoli pour permettre la création du patio et réaménagé pour y recevoir un bureau, un espace de rangement et un garage. Chaque membre de la famille y trouve son espace.