Pour tout savoir sur l’acier et ses utilisations

Maison acier
Neyron (01700)
Caroline Barrès et Thierry Coquet

C’est une maison au parti constructif minimal : entièrement réalisée en acier (structure et bardage), elle est hissée sur de hauts pilotis afin de s’adapter à la déclivité naturelle du terrain. La maison s’organise sur un long plateau qui accueille deux blocs techniques. Largement vitrée au sud, elle offre une vue imprenable sur la plaine de l’Ain et la chaîne des Alpes. 
Pour en savoir plus : www.barres-coquet.com

Réhabilitation d’un corps de ferme
Nuits-Saint-Georges (21700)
Architecte – Guillaume Chevalier et Stéphane Rigaux

L’apport de lumière a été un des éléments constitutif de ce projet : l’ancienne porte de grange a été vitrée et une verrière de 25 m² ouverte dans les murs et le toit côté jardin. L’escalier en est un autre : il permet de relier tous les organes de la maison. Il est fait de sorte à créer une promenade dans la maison autour du mur-pignon de refend que l’on traverse à trois reprises depuis l’entrée jusqu’à l’étage. Les architectes ont créé de petits lieux clos pour les parties privatives, sortes de maison dans la maison, et des espaces communs vastes et très ouverts.

Transformation d’une imprimerie en loft
Nancy (54000)
Nicolas Berkrouber

Située en second corps de bâtiment, cette ancienne imprimerie présente la particularité d’offrir une très grande surface vitrée (65 m² de clair de vitrage) orientée sud et est. Le parti est de dissocier organisation interne et façade. Les espaces clos des trois chambres sont bâtis. Chacune d’entre elles est une cellule autonome et indépendante inclue dans le volume général du loft. L’agencement intérieur découle de la position de ces cellules entre elles et de leur rapport avec les limites. Leurs positions engendrent des vides, des intervalles où s’installent les différents espaces… Le projet aboutit donc à une typologie très particulière dans laquelle seuls quelques espaces sont physiquement bâtis, et où le reste des lieux en est le négatif, le bâti ayant en définitive une importance moindre que les vides engendrés.

Maison individuelle et extension
Nancy (54000)
Nathalie François

Le parti adopté ici est de conserver la maison existante dans son gabarit et son style général en y accolant une extension contemporaine. L’idée est de créer un lien entre tradition (pierre, tuile) et modernité (transparence, légèreté). Cette transition s’effectue le long d’un couloir/bibliothèque, régulièrement percé vers le jardin planté de bambous et de plantes aromatiques. Au bout de ce couloir, la surprise du salon s’offre à nos yeux. Légèrement décollé du terrain naturel par l’intermédiaire du mur/soutien en pierre massive, il est une « fenêtre ouverte sur la ville ».

Transformation d’anciens locaux commerciaux en loft
Sarrebourg (57400)
F+F architectes – Aurélie Fechter et Johan Fritzell

Cet appartement situé au 1er étage se présentait initialement sous la forme d’un plateau libre de 11 m sur 17. La profondeur du plateau a conduit les architectes à créer une « boîte centrale » regroupant les zones techniques. La circulation se développe autour, dessert les chambres et salles d’eau sur les côtés, et s’ouvre sur le séjour à travers un grand cadre vitré qui apporte de la lumière naturelle au cœur de l’appartement. La hauteur sous plafond permet de recourir à ce même principe d’éclairage pour la buanderie attenante à la cuisine. Le vaste séjour/salle à manger se prolonge par une terrasse en bois, et intègre la cuisine. Cette dernière, grâce à la mise en œuvre d’un système de panneaux coulissants participe à cet espace de vie, ou peut s’en isoler. Les volumétries et la géométrie de cet appartement sont soulignées pas le choix des matériaux (bois, béton, métal) dont la palette de nuance est volontairement restreinte. Cette ambiance neutre permet une flexibilité dans l’agencement de chaque pièce.
Pour en savoir plus : www.fplusf.fr

Maison écologique
Nevers (58000)
Gérard Fontaine

Il s’agit d’un exercice de construction bois très inspiré par la HQE®, d’une architecture sobre et d’un coût étudié au plus juste. Une petite partie a été réalisée en autoconstruction. Cette maison « prototype » est réalisée en panneaux fabriqués en atelier de charpente. L’isolation est réalisée sur place par ouate de cellulose insufflée. Le toit est composé de panneaux type Trilatte et d’une couverture bac acier.

Transformation d’une maison en briques
Lille (59000)
Studio A&P – Elsa Liverani

Le projet consiste à créer une extension sur deux niveaux en ajoutant une grande cuisine/salle à manger au rez-de-chaussée et une chambre supplémentaire à l’étage. La principale problématique était d’apporter la lumière au cœur de la maison et d’insérer harmonieusement l’extension sur l’existant. Jeux de volumes, grande verrière, ouverture totale sur le jardin ainsi que l’escalier, léger et transparent – élément charnière entre l’existant et l’extension –, ont permis de modifier radicalement cette maison.

Maison écologique
Houplin-Ancoisne (59263)
SMD architecture – Pedro Santana, Loïc Martello et Anne Duffourg

L’habitation se développe sur un plan ouvert au rez-de-chaussée, ponctué d’éléments mobilier rythmant l’espace, regroupant les pièces de vie (cuisine, salle à manger, salon, bureau) et un bloc technique (buanderie, cellier, sanitaires). L’étage composé de deux entités (espace enfants, espace parents) séparées par un vide sur la salle à manger. Le projet s’inscrit dans une démarche de développement durable par le choix des matériaux employés, la récupération des ressources naturelles et le respect de l’environnement.

Loft mixte habitation et agence d’architecture
Lesquin (59810)
Patrick PARTOUCHE

Le projet consiste en une construction neuve de type loft offrant une grande surface habitable pour un budget compétitif. Un procédé métallique éprouvé a été adapté à l’habitation en insistant sur la haute qualité des prestations : confort et isolation. La simplicité du système constructif et de la forme a permis une rapidité de mise en œuvre. La forme de cette construction rectangulaire est totalement adaptable aux exigences et réglementation du plan local d’urbanisme, aux préoccupations environnementales ou au développement durable.

Maison dans la pente
Precy-sur-Oise (60460)
Christophe Girault

Positionnée dans l’axe de la pente, la maison vient s’encastrer pour moitié dans le terrain, le volume s’ouvrant alors sur le paysage végétal extérieur et le jardin. Traité en plan libre, le niveau rez-de-chaussée est largement vitré toute hauteur. Un escalier en béton laissé brut mène à l’étage, vers les espaces de repos. La hauteur sous faîtage permet un jeu de mezzanines et de lits suspendus. La cuisine se singularise de par sa position intérieure/extérieure et devient le point central du projet.

Maison individuelle
Arras (62000)
Patrick PARTOUCHE

Cette maison individuelle assimilable à un loft, se présente sous la forme d’un cube vert métallisé aux « yeux plissés et à la bouche souriante ». Cette habitation posée au milieu de jardins verdoyants, se caractérise par la simplicité du procédé constructif et de sa forme, ainsi que par sa haute performance énergétique. Les propriétaires ont opté pour l’utilisation de l’acier galvanisé pour la structure et les plafonds et du béton brut pour le sol.

Restructuration d’une ancienne usine
Schiltigheim (67300)
Frédéric Schieber

Le projet consiste en la restructuration d’un ancien local industriel en 4 logements distincts. Au rez-de-chaussée, la base est conservée dans sa volumétrie. On y trouve un logement fonctionnant en double niveau, du fait de la grande hauteur sous plafond. À l’étage, le volume sous combles est supprimé, pour implanter 3 « boîtes » identiques sur la limite nord sur rue. Ceci permet la création de grandes terrasses en bois au sud. Le jeu de volumes ainsi obtenu, de par le positionnement des escaliers et des porte-à-faux, confère une continuité de lecture répondant à la rue. Au cœur de la parcelle, le jeu de creux et avancées crée une diversité et rend plus intime chaque logement sur la zone de jour et terrasse. La difficulté du projet a été de concilier la double orientation nord/sud, d’où le positionnement de 3 volumes légers qui viennent se « pousser » en limite nord pour dégager de larges terrasses au sud. Cet acte peut se lire en façade par la mise en œuvre d’une peau de bois et bardage métallique lisse à l’étage, en opposition au rez-de-chaussée minéral

Maison en béton et bois
Colmar (68000)
Matthieu Husser

La maison, implantée dans le quartier « des maraîchers » à Colmar, est composée de deux volumes principaux : le premier en rez-de-chaussée, comprenant les espaces de vie, est en béton et en verre ; le second sur pilotis, en décalage par rapport au premier, est recouvert de bois à l’étage. Ce décalage permet, d’une part, de créer une terrasse à l’ouest, pour la chambre des parents, et d’autre part de générer une terrasse couverte, à l’est, pour le séjour.

Salon sur jardin
Colmar (68000)
Christophe Tournadre

Cette construction constitue une pièce à vivre d’extérieur, sorte de havre de paix principalement utilisée en fin de journée et le soir. Située en rez-de-jardin d’une maison traditionnelle, cette construction à structure métallique représente une surface de plain-pied de 26 m² sous 2,40 m de plafond. Une pièce unique renferme un salon avec cheminée ouverte plein sud sur la piscine extérieure et le jardin. L’extension est close sur trois côtés par de grandes lamelles de bois qui viennent la protéger des vues externes.

Extension en structure métal
Colmar (68000)
Christophe Tournadre

Il s’agit de l’extension d’une maison traditionnelle en rez-de-jardin par une construction à structure métallique, représentant une surface de plain pied de 98 m² sous 3,20 m de plafond. Elle est composée d’une pièce unique de 75 m² renfermant une cuisine intégrée ouverte plein sud sur le séjour et le jardin par de grandes baies vitrées toute hauteur. Elle comprend également trois pièces de services : la nouvelle entrée du pavillon, les sanitaires et la buanderie. Un jour haut de 60 cm éclaire les trois cotés de cette extension et permet de suivre la course du soleil. Un escalier de cinq marches décalé relie cette nouvelle pièce à vivre au pavillon existant qui sera prolongé par une terrasse en bois (actuellement en cours de réalisation) qui prolongera visuellement l’effet de « connivence » avec la nature. Le chauffage se fait par le sol.

Maison en bois
Luttenbach (68140)
Atelier d-Form– Thomas Weulersse

La parcelle est située à flanc de montagne. Le terrain prend place dans un environnement boisé et bénéficie d’un bon ensoleillement ainsi que de dégagements visuels intéressants sur la vallée. Le projet découle directement des contraintes du site sur lequel il s’implante : il s’adosse à une bande végétale très dense pour s’ouvrir vers la vallée au sud-ouest et à une prairie à l’est. Il s’adapte au dénivelé naturel du terrain, le niveau des espaces de vie se développant de plain-pied.

Volumes imbriqués
Turckheim (68230)
Atelier d-Form– Thomas Weulersse

Le projet consiste en la création d’une maison d’habitation dont la conception tient compte des caractéristiques du site. L’accès des piétons et des véhicules s’effectue dans la continuité du terrain naturel. L’espace d’habitation est constitué de deux volumes décalés en demi-niveaux. Ceux-ci contribuent à donner à la maison un aspect un peu massif, à l’échelle des constructions avoisinantes. Au niveau supérieur, la maison est conçue en ossature bois recouverte d’un crépi et d’un bardage bois.

Maison et cave à vins
Katzenthal (68230)
Atelier d-Form – Thomas Weulersse

Le projet a consisté à construire un ensemble cohérent habitation/exploitation vinicole à partir d’un bâtiment existant datant de 1991. La cave est surmontée d’un caveau de dégustation et d’un local de rangement de matériel. Cet ensemble crée une cour protégée en partie par un auvent en acier et zinc prolongeant le bâtiment initial. La maison d’habitation s’élève au nord-ouest de la parcelle, au-dessus du bâtiment d’exploitation qui lui sert de socle. La toiture du caveau est une terrasse accessible végétalisée.

Maison avec double hauteur
Mur (Suisse)
Aec architectes – Christophe Kaempfer et Jean Rotzer

Du sud au nord, la partie centrale traversante vitrée laisse pénétrer la lumière. Un jeu de double hauteur accompagne le visiteur à la découverte d’espaces généreux, avec vue sur le lac et la campagne. Les différentes pièces sont réparties de manière « classique » avec les espaces « jours » et bureau au rez-de-chaussée et chambres à l’étage qui est agrémenté d’une mezzanine dans sa partie centrale.
Pour en savoir plus : www.aec-architectes.ch