Pour tout savoir sur l’acier et ses utilisations

Maison dans la pente
Fondamente (12540)
Atelier d’architecture Cantercel – Jean-Pierre Campredon

Cette maison est située dans un site naturel, en surplomb d’un village. Le bâti utilise le front dénivelé altimétrique de 9 mètres. L’originalité du projet consiste en la répartition spatiale du programme sur le terrain afin de le valoriser. L’ensemble s’inscrit dans une approche environnementale.

Pour en savoir plus : www.cantercel.com

Transformation environnementale d’une ferme
Bourganeuf (23400)
Atelier SOA architectes – René Sartoux, Pierre Sartoux et Augustin Rosenthiel

La volonté architecturale de ce projet est de construire un immeuble de facture et de fonctionnement résolument de notre temps, conforme aux exigences de plusieurs cibles H.Q.E.®, ainsi que d’optimiser les apports en énergies gratuites. Le choix de l’acier et du pin douglas, encore inhabituels en terme de logement, a été déterminé dès l’esquisse, ceci afin de s’adapter au mieux aux savoirs constructifs et matériaux locaux. Cette démarche a permis de maîtriser très en amont les contraintes économiques et écologiques sollicitées par les clients. Le bâtiment s’insère à la place d’un ancien corps de ferme dont le socle de pierre du rez-de-chaussée a été conservé. Les lignes principales de l’ossature métallique du nouveau bâtiment reprennent les contours disparus de la ferme d’origine. Les deux niveaux supérieurs sont composés d’une ossature métallique, revêtue de clins de douglas verticaux au rez-de-jardin et de chevrons ajourés horizontaux à l’étage. Au final, il s'agit d'une maison qui fonctionne comme un petit collectif avec une entrée commune donnant accès à un appartement de 60 m² environ, et à un autre beaucoup plus grand, (quatre chambres), destiné à recevoir les enfants et les petits enfants. C'est d'ailleurs dans cet esprit que les architectes ont proposé une piscine couverte sous la maison, plutôt qu'à l'extérieur, pour qu'elle puisse être utilisée tout le temps, même en plein hiver. Pour les mêmes raisons un sauna est désormais prévu. L’aménagement intérieur très détaillé, permet aux deux familles de profiter d’un maximum d’intimité, tout en profitant de terrasses ouvertes vers le sud. Une grande part des énergies nécessaires à l’habitation est prise en charge par des panneaux de cellules photovoltaïques et une centrale géothermique qui permet également de chauffer l’eau de la piscine.

Appartement
Toulouse (31000)
Philippe Gonçalves

L’architecte a cherché à exploiter les 40 m² de cet appartement, en répondant à la personnalité et aux besoins du maître d’ouvrage. L’ensemble se veut modulable et le projet fait émerger trois notions fortes. Tout d’abord la lisibilité, grâce à la fonctionnalité des espaces, la bande technique, les circulations, l’espace de vie. Ensuite la convivialité, avec le travail sur les ambiances lumineuses, les matériaux bruts (bois, béton) autour d’un espace modulable pouvant accueillir jusqu’à 6 convives sans neutraliser l’espace au quotidien. Enfin, l’intimité et son jeu de filtres modulables pour jouer des espaces, des vues et de la lumière.

Maison avec piscine
Toulouse (31100)
Jacques Sutter et Pierre-Louis Taillandier

La distribution d’origine a été inversée. Les pièces de vie sont au rez-de-chaussée et l’étage est uniquement réservé à celles de nuit. Le rez-de-chaussée étant bas de plafond, une ouverture des murs à 360° compense le manque de vision verticale par une large perspective horizontale. L’escalier extérieur devient intérieur et sert de hall d’entrée : largement vitré, il contribue au côté représentatif de la maison.

Pour en savoir plus : www.architectes-sutter-taillandier.com

Maison
Castanet (31320)
SCP Branger & Romeu architectes – Claude Branger

Cette maison pour un couple de jeunes universitaires est située sur un terrain boisé en pente raide (30%) et orientée plein nord. La maison est posée sur des pilotis pour mieux attraper le soleil, les vues et minimiser l’impact sur le sol. Un toit à une pente, parallèle au talus, entrouvre la maison. À l’étage, le volume habitable est plain-pied avec le terrain par l’intermédiaire d’un grand deck en bois. La vaste terrasse en surplomb sur l’arrivée prolonge le séjour et offre la vue sur les coteaux. L’aménagement intérieur valorise la mise en relation des différents espaces libres autour du bloc des pièces humides (cuisines et sanitaires) et des trois chambres. La construction est entièrement réalisée en métal à partir d’un système de portiques, avec plancher mixte collaborant. La maison possède aussi des panneaux solaires pour la production d’eau chaude ainsi qu’un système de récupération des eaux pluviales.

Villa dédiée à la lumière
Asnières-lès-Dijon (21380)
Jean-Yves Guillemin

Le terrain sans vis-à-vis, exposé plein sud et entouré de pins et de chênes, a permis aux architectes de proposer une maison avec piscine totalement dédiée à la lumière. Une baie de 10 x 5 m de haut, occultée par des persiennes métalliques extérieures orientables, concentre tous les espaces intérieurs sur deux niveaux. La partie nuit est totalement isolée acoustiquement grâce à la position des murs porteurs. Le sous-sol, entièrement enterré, est consacré à une salle de musique.

Maison avec double hauteur
Toulouse (31400)
Jacques Sutter et Pierre-Louis Taillandier

Pour cette maison construite dans la pente, l’entrée sert d’articulation entre la partie courbe et vitrée de la partie jour et la partie prismatique et fermée du coin nuit. Elle agit comme une tour lumineuse pour masquer l’entrée principale de la maison, la nuit. La partie jour, regroupant sous un volume généreux le bureau, le séjour salon et son coin cheminée, joue avec la double hauteur pour masquer le caractère représentatif de la maison.

Pour en savoir plus : www.architectes-sutter-taillandier.com

Maison environnementale
Saint-Gaudens (31800)
Manuel Ferre et Isabelle Armengol

Les propriétaires désiraient une maison en bois prenant en compte l’utilisation des ressources énergétiques naturelles (géothermie et solaire). Les architectes ont opté pour deux types de volumétries juxtaposées, l’une traditionnelle en tuiles et l’autre plus contemporaine avec toit terrasse. Les panneaux solaires sont invisibles, cachés dans la faible pente du toit. Une grande terrasse en bois avec pergola prolonge la façade sud donnant sur le jardin.

Maison dans la pente
Pibrac (31820)
Jacques Sutter et Pierre-Louis Taillandier

Implantée sur un terrain en pente en contre bas d’un vallon boisé, cette maison exprime la dualité des volumes, des matériaux et des ambiances lumineuses. Prisme maçonné au nord avec peu d’ouvertures en protection aux intempéries pour les chambres, volume de verre et de métal au sud sur les pièces de jours, la cuisine et le séjour s’articulant autour de la terrasse. Dualité également en toiture, terrasse sur le volume nord, courbe sur le volume sud.

Pour en savoir plus : www.architectes-sutter-taillandier.com

Maison individuelle
Bordeaux (33000)
Atelier 42 – Boubacar Seck

Profitant d’une parcelle en profondeur, l’habitation s’affranchit des contraintes d’alignement de façades et de chromatisme. Elle se singularise sans pour autant dépareiller de la typologie des bâtiments voisins. Elle joue d’une double identité avec la simplicité d’un vocabulaire traditionnel à l’extérieur et une touche contemporaine à l’intérieur. Un jardin/patio peuplé d’un olivier offre la fraîcheur de l’été et une présence végétale l’hiver.

Réhabilitation d’un hangar en loft
Bègles (33130)
Adup – Alexandre Dupouy

Le projet en cours de réalisation s’inscrit au cœur de la ville. Les pièces à vivre s’organisent autour d’une boite centrée en façade abritant le garage et les espaces de nuit à l’étage. L’utilisation de matériaux bruts rend compte de l’histoire du lieu : béton quartz, boite intérieure habillée de panneaux d’acier rouillé et placard bas en plaque de béton. Ce meuble bas qui accueille le visiteur dès son entrée, est l’épine dorsale du projet. Il conduit dans la pièce de vie et se prolonge sur toute la profondeur du jardin.

Maison suspendue
Carignan-de-Bordeaux (33360)
Fabrice Comard et Arnaud Granger

Dans un lotissement, une parcelle triangulaire de 1 500m² est en bord de forêt sur un terrain en pente. Elle offre un côté de 73 m et le règlement interdit les terrassements. Le projet se love dans la forme particulière du terrain, une grande promenade suspendue au-dessus de la forêt. L’intimité des espaces intérieurs et personnels se trouve contre les arbres. De ce côté, le rythme des ouvertures suit la trame de la structure métallique. Les espaces de vie s’ouvrent au sud sur le jardin, s’éloignant au maximum des mitoyens. Une coursive latérale permet de circuler le long de la maison. Une attention particulière est portée au contact de la construction sur le sol. Posée délicatement sur le terrain naturel, comme suspendue, elle s’affranchit du dévers et devient cabane aérienne. Le bâtiment est homogène, simple : un élément longiligne de 35 mètres sur 6 mètres de large. La toiture à deux pentes renforce cette séquence. Sa couleur noire la fond dans le paysage végétal. En débord aux deux extrémités, elle protège des plateformes qui ouvrent sur le paysage environnant

Maison tunnel
Lacanau (33680)
Fanny Périer, Philippe Brachard et l’Atelier Provisoire

C’est une maison de vacances pour deux familles, construite dans la forêt. De 36 m de long par 4 m de large, elle s’insinue entre les lignes de pins. Quatre blocs identiques sont placés sous la toiture, de part et d’autre d’un long mur d’axe. Chacun contient une pièce commune et une pièce intime. Leur espacement sous la toiture génère deux terrasses couvertes. Maison tunnel : la vue se découvre par les pignons vitrés.

Transformation d’un commerce en maison d’habitation
Mérignac (33700)
Julie Fabre et Mathieu de Marien

La maison s’organise autour d’un patio central qui ménage des vues sur la cour. Un rez-de-chaussée qui correspond au local commercial d’origine est en grande partie conservé et abrite les deux chambres et la place de stationnement faisant office de porche d’entrée. Percé par un trou de 2 mètres de large par 4 mètres de long, le premier niveau est accessible de la rue par un portail. L’étage est une coquille de métal vide où se déploie la pièce à vivre. En contrepoint du mur aveugle au nord, un long bandeau vitré apporte la luminosité nécessaire au sud.

Réhabilitation d’une échoppe double
Bordeaux (33800)
Violaine Carcaly

Ce projet consiste en la réhabilitation d'une échoppe bordelaise double. La démarche est basée sur la composition entre espace, confort et lumière, adaptée au mode de vie d'aujourd'hui. L’architecte a créé un garage, une mezzanine, et un espace de vie éclairé par de grandes baies vitrées. Le gabarit et la structure principale de l'échoppe sont conservés, seule l'extension sur le jardin, postérieure à l'échoppe sera retravaillée dans son ensemble.

Maison ouverte sur la vallée
Pradines (46090)
Franck Martinez

Les propriétaires désiraient étendre et réorganiser leur maison, revoir la répartition des trois chambres d'enfants, créer ainsi une nouvelle chambre pour leur fille aînée, un bureau suffisamment isolé, une salle de jeu. Il s'agissait également d'élargir et de reconfigurer une salle de séjour en l'ouvrant vers la vallée. Cette programmation et la nature des ouvrages existants rendant nécessaire la création d'un nouvel escalier.

Maison d’habitation bioclimatique en bois
Floirac (46600)
Julien Dumolard et Patricia Jacquot

Cette réalisation est une maison bioclimatique simple, située dans la vallée de la Dordogne et s’inspirant des séchoirs agricoles traditionnels. Sa structure est mixte : une équerre de maçonnerie (monomur pour l’inertie thermique) prend en charge la charpente et l’ossature bois. Un bandeau vitré en décalage de toiture capte le soleil du matin et permet la ventilation naturelle. Le sous-sol est réservé à un usage professionnel agricole.

Villa
Mouzens (81470)
Bonbon architecture – Ellen Bestebreurtje et Jaap Udema

Au voisinage d’un château cathare se dresse, à distance respectueuse, cette structure légère, horizontale, transpercée de lumière, ouverte et accessible. La maison possède une géométrie simple avec un plancher sans dénivellement, un accès de plain-pied et un toit plat. Elle est légèrement décollée du sol à l’aide de fins pilotis en béton. Une composition de boîtes en bois (contenant les fonctions intimes et techniques) organise les espaces de séjour. Un long couloir traversant dessert les différentes pièces et laisse ainsi s’installer une transparence de part et d’autre de l’habitation. La limite entre intérieur et extérieur est minimale : la vue se perd alors dans les Pyrénées tandis que l’accès au jardin et à la terrasse est sans obstruction. Une coursive latérale permet de circuler tout le long de la façade sud de la villa. Cette dernière est composée de deux appartements. Les propriétaires louent une partie de leur maison de vacances comme gîte indépendant. Si besoin, l’organisation des espaces et les installations techniques permettent l’assemblage de ces deux habitations sans grands frais.