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Processus de corrosion aqueuse |
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Une
distinction fondamentale est faite entre la
corrosion dite « sèche » et la corrosion
dite « aqueuse ». La première concerne le
comportement des métaux et alliages dans les
atmosphères et gaz secs, généralement à haute
température ; elle ne s’applique donc pas a ce
type d’acier. La seconde se rattache à tous les
phénomènes de corrosion en milieux aqueux ou
assimilables à un milieu aqueux et notamment les
eaux, les atmosphères humides et les sols. |
La
corrosion atmosphérique est un cas particulier
de la corrosion aqueuse ; c’est un phénomène
électrochimique qui se produit à la surface des
métaux en présence d’un électrolyte qui est un
film d’eau très mince. |
La
surface d’un métal est hétérogène et il se forme
des sites anodiques et cathodiques qui, en
présence d’un électrolyte, vont donner naissance
à des piles locales et à des réactions
électrochimiques. Lorsque ces sites sont proches
les uns des autres à l’échelle microscopique, on
à affaire à la corrosion généralisée ou
uniforme ; lorsqu’ils sont éloignés les uns des
autres, ils donnent naissance à la corrosion
localisée. |
Dans
les phénomènes de corrosion, ce sont les sites
anodiques qui sont dissous et qui se combinent
avec les composants de l’électrolyte et
l’oxygène de l’air pour former les produits de
corrosion. |
Cette présentation de la corrosion est très
schématique et les phénomènes réels sont bien
plus complexes. |
En
ce qui concerne les aciers, les produits de
corrosion en milieu aqueux sont des mélanges
d’oxydes et d’hydroxydes, plus ou moins
hydratés ; ils se transforment dans le temps en
fonction des conditions d’oxydation,
d’hydratation et du milieu environnant. Ces
transformations jouent un rôle très important
quant à leur pouvoir de protection contre
l’évolution de la corrosion. Certains produits
de corrosion sont solubles, poreux, non
adhérents, d’autres au contraire peuvent être
insolubles, compacts et adhérents et peuvent
retarder ou même arrêter la progression de la
corrosion. |
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