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Journées de la maison contemporaine 2008

Les Journées de la Maison Contemporaine, des rencontres conviviales et instructives pour changer le regard sur le métier d’architecte et sur notre cadre de vie.

Voir les journées de la maison contemporaine 2006

Voir les journées de la maison contemporaine 2005

Plus d'infos sur le site www.maisonscontemporaines.com

 

Jeu de façades
17 Royan
Architecte : Laurent Geoffroy

La réflexion s’est portée sur l’articulation entre la conservation des éléments architecturaux caractéristiques des années 1950 et les nouvelles perspectives souhaitées par les maîtres d’ouvrage. L’écriture de la façade sur rue est ainsi conservée : son extension reprend le vocabulaire des oculus et autres éléments en saillis tels les oriels. En revanche, la façade côté jardin marque une rupture avec la maison d’origine, largement vitrée, elle offre des vues sur toute la longueur du jardin

Année de réalisation : 2007 / Année du bâti d’origine : 1950 / Durée des études : 12 mois / Matériaux utilisés : béton et acier (structure), aluminium noir (menuiseries extérieures), acier Corten® (bardage), toiture terrasse (couverture)



La maison des songes
19 Neuvic
Architectes : Why Architecture – Fabienne Lagarrigue, Diane Cholley et Julien Vincent

Résidence secondaire de plain-pied pour famille nombreuse, cette maison est située sur un terrain magnifique. Le but du projet est de créer un bâtiment qui privilégie la vue sans cacher le paysage aux promeneurs. L’enveloppe en zinc est à l’image de deux feuilles de papier pliées, telles un origami. L’organisation des espaces est simple : une grande pièce de vie, six chambres et trois salles de bain. La séparation des unités de vie est possible, afin que chaque famille ait sa propre entrée. Le système de VMC double-flux, couplé au puits canadien à eau, apporte confort, économie et écologie.

Années de réalisation : 2007/2008 / Durée des études : 1 an / Durée des travaux : 1 an / Surface SHON : 244 m2 / Matériaux utilisés : béton armé et acier (structure), bac acier couleur ardoise (bardage), bac acier et toiture végétalisée (couverture), cloisons translucides (menuiseries intérieures), aluminium (menuiseries extérieures), béton et carrelage (sols)


Extension en gabions
31 Saint-Julien
Architectes : Hélène Galdini et Jérôme Bergès

Ce projet situé à la campagne agrandit la surface de vie d’une maison de la fin du siècle dernier. Le propriétaire, sculpteur sur métaux, rêvait d’un nouvel espace en structure métal, paré de gabions. L’extension s’affirme ainsi devant la façade modifiée dans les années 1950 et s’inscrit dans ce paysage de Garonne où le galet règne en maître. Le rythme des ouvertures en acier recadre de nouvelles vues sur le jardin. L’espace est prolongé par une terrasse.

Année de réalisation : 2006 / Année du bâti d’origine : fin XIXe siècle et 1950 / Durée des études : 4 mois / Durée des travaux : 3 mois / Surface SHON : 32 m2 / Coût TTC : 15 000 euros / Matériaux utilisés : béton et métal (structure), gabions (vêture), bac acier (couverture), acier laqué (menuiseries intérieures et extérieures), minéral (sols)


Lifting en loft
31 Merville
Architecte : Architecture du T – Jean-Pierre Peyrières

Le projet consiste en l’aménagement d’un atelier de menuiserie, bâtiment à vocation artisanale d’aspect peu séduisant en loft. Le but étant de créer un lieu de vie fonctionnel et contemporain, l’objectif principal de l’architecte a été de conserver le caractère originel du bâtiment en le préservant dans sa structure et son volume, tout en l’aménageant le plus subtilement possible avec un budget volontairement limité

Année de réalisation : 2006 / Année du bâti d’origine : années 1960 / Durée des études : 6 mois / Durée des travaux : 7 mois / Surface SHON : 260 m2 / Matériaux utilisés : métal (structure), aluminium noir mat (menuiseries extérieures), bois (menuiseries intérieures), bac acier (couverture)



Face à la cathédrale
32 Auch
Architectes : Philippe Chambon et Franck Mével

Un point de vue somptueux sur la vieille ville a largement conditionné le parti architectural de ce projet. Le mode de vie familial a organisé la distribution des espaces. La volonté du maître d’ouvrage d’une expression réellement contemporaine a permis aux architectes de concevoir des volumes tout en décroché, offrant des abris et des plongée dans le lointain.

Année de réalisation : 2007 / Durée des études : 1 an / Durée des travaux : 1 an / Surface SHON : 198 m2 / Matériaux utilisés : maçonnerie, métal et bois (structure), aluminium (menuiseries extérieures), bois (menuiseries intérieures), fibrociment (bardage), terrasse (couverture)



Le choix du paysage
32 Roquelaure
Architectes : Philippe Chambon et Franck Mével

Le choix des vue sur le paysage a conditionné les orientations et les protections solaires induites. Mixité des matériaux induit une richesse d’expression. Par souci d’un bon confort thermique, un puits canadien a été installé et l’isolation renforcée. Des matériaux sains et naturels sont utilisés (chanvre Fermacell) pour le confort et le bien être.

Année de réalisation : 2007/08 / Durée des études : 1 an / Durée des travaux : 1 an / Surface SHON : 182 m2 / Matériaux utilisés : maçonnerie, métal et bois (structure), aluminium (menuiseries extérieures), bois (menuiseries intérieures), Red Cedar (bardage), terrasse (couverture)




Réhabilitation de cinq logements
33 Bordeaux
Architectes : Violaine Carcaly-Trolonge et Olivier Carcaly

Le support des différents logements est un plateau unique de forme longitudinale. Sa morphologie séquencée par la charpente métallique d’origine a permis d’obtenir deux logements traversant et ainsi de travailler la lumière naturelle par de grandes ouvertures. Afin de faire disparaître la cloison séparatrice des appartements d’une longueur monotone, les architectes ont crée des angles pour la déstructurer, générant des dilatations et des rétrécissements d’espace. Ce travail met avant un parcours qui, depuis l’entrée ne permet pas d’appréhender l’habitation dans son ensemble. C’est en cheminant que l’on découvre petit à petit l’appartement et sa terrasse. Le travail de cette séparation définit des sous-espaces, donnant la possibilité de s’isoler sans être enfermé, permettant de mieux s’approprier les zones de vie et leur attribuer une fonction plus facilement.

Années de réalisation : 2005/2006 / Année du bâti d’origine : début 1900 / Durée des études : 5 mois / Durée des travaux : 22 mois / Surface SHON totale : 937 m2 / Coût TTC : 400 000 euros / Matériaux utilisés : métal (structure), bois (menuiseries intérieures), aluminium (menuiseries extérieures), plancher pin (sols)



Deux écrins superposés
33 Bègles
Architectes : Fabrice Comard et Arnaud Granger

Une allée en caillebotis vous mène à l’entrée, protégée par le porte-à-faux de l’étage... Le projet de cette maison propose une promenade vers le jardin, conduisant sur la terrasse au cerisier. La conception du rez-de-chaussée accentue cette fuite dans la profondeur du jardin, de l’espace protégé. A l’intérieur, une faille vitrée baigne de lumière l’espace de l’escalier. L’étage des enfants s’organise autour d’un plateau à la fois bibliothèque et espace de jeu. Vue de l’extérieur, le volume qui abrite ces espace s’apparente à un écrin sombre qui opère une couture avec les mitoyens et redonne une lecture urbaine à la rue. Un jeu dichotomique de couleurs, de tons, de gravité, révèle des usages différents, qu’il s’agisse des espaces de jour ou de nuit.

Année de réalisation : 2006 / Durée des études : 12 mois / Durée des travaux : 12 mois / Surface SHON : 178 m2 + 40 m2 (terrasse) / Coût TTC : 315 000 euros / Matériaux utilisés : béton et métal (structure), panneaux Eternit (bardage), bac acier et étanchéité multicouche (couverture), bois massif (menuiseries intérieures), aluminium (menuiseries extérieures), parquet et sols souples (sols)




Échoppe contemporaine
33 Talence
Architectes : Fabrice Comard et Arnaud Granger

Le projet, situé dans un tissu hétéroclite d’habitations bordelaises, concerne la rénovation d’une échoppe en y intégrant une extension dans une dent creuse. La réalisation reste dans les limites de l’enveloppe du gabarit existant. Les ouvertures de la façade arrière sont redessinées pour relier les espaces de vie à la terrasse puis au jardin. Les murs et cloisons opèrent des cadrages sur les vues en profondeur focalisées sur les points de lumière naturelle. Au rez-de-chaussée, un sol de béton quartz réalise l’unité des espaces de vie tandis qu’à l’étage, le parquet ramène une douceur liée à l’usage des chambres. Le mur mitoyen est traité comme un volume épais qui intègre cheminée, bibliothèque, secrétaire et espace multimédia.

Années de réalisation : 2007-2008 / Année du bâti d’origine : 1880-1930 / Durée des études : 8 mois / Durée des travaux : 1 an / Surface SHON : 143 m2 + 40 m2 (terrasse) / Coût TTC : 172 225 euros / Matériaux utilisés : béton et métal (structure), tuiles romanes (couverture), bois massif (menuiseries intérieures), aluminium (menuiseries extérieures), béton quartz et parquet (sols)


Réhabilitation d’un hangar
33 Bègles
Architecte : Alexandre Dupouy

La réhabilitation de cet ancien hangar situé en milieu urbain a permis la création d’un espace à vivre largement ouvert sur l’extérieur. La création d’un mobilier structurant – meuble en béton et boîte en acier rouillé témoignant du passé industriel du bâtiment – permet d’accueillir l’ensemble des fonctions (pièces d’eau, cuisine, rangements, espaces nuit). La combinaison de ces éléments de mobilier permet de dégager des espaces de vie de grande taille. La qualité des matériaux bruts et la rigueur des formes traduisent une écriture architecturale simple et dépouillée.

Années de réalisation : 2005-07 / Année du bâti d’origine : 1960 / Durée des études : 12 mois / Durée des travaux : 18 mois / Surface SHON : 155 m2 / Coût TTC : 140 000 euros / Matériaux utilisés : acier (structure), aluminium laqué blanc et acier rouillé (menuiseries extérieures), acier rouillé (menuiseries intérieures), acier rouillé et maçonnerie enduite (bardage), bac acier (couverture)


Big black house
33 Bordeaux
Architectes : Julie Fabre et Mathieu de Marien

Le terrain, occupé par un garage automobile, est enclavé entre de gros immeubles anciens. Afin de ne pas engager de trop lourdes opérations de gros œuvre, le choix s’est porté sur une structure métallique qui va s’adapter à l’existant et permettre de dégager un maximum d’espace libre de tout élément structurel. La maison est en recul par rapport à la rue et au mur du fond, ce qui permet de garer deux voitures devant et de dégager un petit jardin sur l’arrière. Entrée, salles de bains et chambres sont en rez-de-chaussée. Elles s’ouvrent sur le jardin, dans l’intimité des murs de pierre des immeubles mitoyens. La pièce à vivre est à l’étage : 100 mètres carrés sous une couverture à pente douce en acier galvanisé. Depuis la rue la nouvelle maison est invisible, cachée par le mur de façade de l’ancien garage automobile conservé.

Année de réalisation : 2008 / Durée des études : 6 mois / Durée des travaux : 6 mois / Surface SHON : 210 m2 / Coût TTC : 300 000 euros / Matériaux utilisés : charpente métallique (structure), aluminium (menuiseries extérieures), médium peint et stratifié (menuiseries intérieures), métal ondulé (bardage), couverture métallique double peau



Little Black House
33 Bordeaux
Architectes : Julie Fabre, Mathieu de Marien

Les maisons dans la rue sont construites en bande, avec un petit espace devant et un jardin derrière. Nous implantons la maison dans l’autre sens : toujours en recul par rapport à la rue mais perpendiculaire à celle-ci. La maison se présente sous la forme d’un parallélépipède de 13 mètres de longueur, 7 de largeur et 3 de hauteur. Par son implantation dans la longueur du terrain, elle bénéficie d’une exposition au sud sur lequel s’ouvrent les deux pièces principales, d’un espace libre sur trois de ses côtés et d’un accès direct au jardin depuis la rue. Le plan est rationnel : une pièce à vivre occupe les deux tiers du volume, le reste est occupé par une chambre et un petit bureau séparés par une salle de bains. La pièce à vivre donne sur toute sa longueur sur une large terrasse qui double la surface habitable quand il fait beau. Une treille permet de se protéger du soleil, de tendre ou faire pousser ce que l’on souhaite.

Année de réalisation : 2008 / Durée des études : 6 mois / Durée des travaux : 6 mois / Surface SHON : 82  m2 / Coût TTC : 120 000 euros / Matériaux utilisés : charpente métallique (structure), aluminium (menuiseries extérieures), médium peint stratifié (menuiseries intérieures), métal ondulé (bardage), étanchéité sur bac acier (couverture), dalle béton poncée et vernie (sols)




Maison de ville
33 Bordeaux
Architectes : Virginie Gravière et Oliver Martin

La parcelle du projet, issue de l’acquisition successive de deux lots contigus, s’inscrit entre les deux hautes héberges aveugles des immeubles mitoyens tandis que sur la rue et en fond de parcelle, des habitations confrontent leurs façades ouvertes en vis-à-vis. L’adaptation à ces contraintes de site a donc donné son sens au projet. La proposition se développe sur l’idée d’un bâtiment capable de dilater ses propres limites intérieures tout en préservant l’intimité de ses occupants. L’implantation se fait sur la totalité de la parcelle et ménage deux vides de surface égale qui structurent en partie centrale tous les espaces. Sur la rue, le premier est une aire de stationnement automobile également équipée d’un auvent partiel qui abrite les vélos et les conteneurs. L’unité affirmée de cette façade fait abstraction des fenêtres, des portes d’entrée ou de garage. Le second articule en fond de parcelle les pièces de vie. Ce patio, protégé des vis-à-vis par des brise-vues, devient alors une véritable pièce supplémentaire. Selon la présence des immeubles voisins, toutes les façades sont équipées de parois translucides ou transparentes qui permettent de tirer un profit maximal des apports solaires. La lumière naturelle irradie les intérieurs et modifient tout au long de la journée leur apparence.

Année de réalisation : 2007 / Durée des études : 16 mois / Durée des travaux : 12 mois / Surface SHON : 159 m2 et 20 m2 de patio / Matériaux utilisés : acier (structure), aluminium (menuiseries extérieures), aluminium et zinc (bardage), étanchéité (couverture)



© Stéphane Chalmeau

Refuge de Patiras
33 Saint-Androny
Architectes : Virginie Gravière et Olivier Martin

Cette maison-refuge a la particularité de se situer sur une île de l’estuaire de la Gironde : l’île de Patiras. Sur le site du phare, accessible uniquement par bateau, la maison est exposée au rude climat des vents et des marées. Sa conception intègre donc ces contraintes géographiques et climatiques particulières. Un long volume élémentaire sur pilotis, offre aujourd’hui plus qu’une vue sur le paysage environnant et rend compte en continu du milieu dans lequel il s’immerge. Le traitement des parois, les matériaux en présence ont été pensés comme autant de dispositifs pour exalter les vents, les lumières, les sons de l’estuaire. Nous avons souhaité créer, dans ce volume, une mise en présence de la nature dans ce qu’elle a de plus changeant, de plus poétique mais aussi de plus sévère.

Année de réalisation : 2007 / Année du bâti d’origine : 1930 / Durée des études : 2 ans (obtention de permis), 6 mois (dossier de consultations des entreprises) / Durée des travaux : 16 mois / Surface SHON : 265 m2 / Matériaux utilisés : acier (structure), aluminium, acier Corten® (bardage), étanchéité (couverture), aluminium (menuiseries extérieures), aluminium, bois (menuiseries intérieures), résine (sols)


Pour trois générations
40 Azur
Architecte : Pierre Grosmond

Cette maison de vacances, construite pour fonctionner toute l’année, reprend de nombreux éléments caractéristiques des typologies landaises. La formulation de ce projet doit permettre la cohabitation de trois couples et de leurs enfants avec leurs grands parents. Il doit garantir à chacun la possibilité d’avoir un rythme de vie propre et permettre aux membres de cette petite communauté de pouvoir se retrouver en fonction des envies, tout en profitant au maximum du cadre et de ses abords. Plusieurs bâtiments autonomes de tailles différentes s’articulent autour d’un espace ouvert et collectif. Composées de volumes compacts, ces constructions sont différenciées en fonction de leurs usages. Les pièces de vie sont regroupées au rez-de-chaussée et se prolongent naturellement sur le petit promontoire, abolissant toute limite entre intérieur et extérieur. La dunette devient ainsi le prolongement naturel de la maison, espace ouvert et collectif révélé par la terrasse périphérique et la pergola qui s’étirent jusqu’au refuge des enfants, dernier rempart avant la forêt. Les toitures sont compactes monopentes et à faible pourcentage. Elles protègent des intempéries, tout en assurant en fonction des saisons, protection solaire ou réchauffement passif. Les ambiances thermiques sont régulées par la forte inertie de l’enveloppe en monomurs et la présence d’un puits canadien.

Années de réalisation : 2006/07 / Durée des études : 12 mois (2003/2004) / Durée des travaux : 12 mois / Surface SHON : 176 m2 / Coût TTC : 330 000 euros / Matériaux utilisés : monomur (structure), aluminium laqué (menuiseries extérieures), bois (menuiseries intérieures), red cedar (bardage), bac acier double peau (couverture), ossature métallique et remplissage Trespa® (volets)




Grange/maison
46 Montdoumer
Architecte : David Hébert

À la suite d’une visite lors des Journées à vivre 2004, un couple découvrent un projet de grange/maison et décide de faire appel au même architecte. Dans le même esprit, il s’agira de rénover une grange en conservant le volume originel et ses percements. Seule la façade sud-est, la plus en ruine a été remontée dans un langage plus contemporain en reprenant néanmoins la typologie des granges en créant des voiles en maçonnerie enduites, entre lesquels viennent s’insérer des menuiseries de grandes dimensions. Elles apportent la lumière nécessaire au confort du séjour. Par ailleurs, la porte de la grange est redessinée, afin de créer une entrée tout en préservant une intimité. Un chêne est mis en valeur par une fenêtre d'angle ouvrant sur le paysage.

Année de réalisation : 2006 / Année du bâti d’origine : fin XIXe siècle / Durée des études : 9 mois / Durée des travaux : 9 mois / Surface SHON : 200 m2 / Coût TTC : 160 000 euros / Matériaux utilisés : pierre et charpente acier (structure), aluminium (menuiseries extérieures), tuiles (couverture)




La grange et la cabane
46 Lalbenque
Architecte : David Hébert

Le projet vise dans un premier temps à transformer une grange en ruine en une maison d'habitation adaptée à un confort de vie contemporain. Les façades qui donnent sur le domaine public sont préservées, ainsi que la volumétrie et les matériaux existants. Pour ce faire, la totalité des murs existants est conservée dans l'état, et la pente de la nouvelle toiture est identique à l'ancienne. L'entrée vient en saillie du volume originel, pour abriter la terrasse. Traité en pierre et acier, il a été pensé pour y accrocher une future extension.
L'agrandissement de la famille survient quatre ans plus tard. Un volume en toit terrasse en bac aluminium est connecté à l’entrée, venant dialoguer avec la « grange » devenue maison. Une chambre, son dressing et un bureau sont créés derrière un mur en pierres qui fait séparation, avec un abri pour voitures. L’extension permet de retraiter l'entrée de la maison par un volume en bardage bois.

Années de réalisation : 2001 et 2006 / Année du bâti d’origine : fin XIXe siècle / Durée des études : 6 mois (extension) / Durée des travaux : 6 mois (extension) / Surface SHON : 144 m2 + extension 46 m2 / Coût TTC : 170 000 euros / Matériaux utilisés : acier (structure), aluminium (menuiseries extérieures), bois (menuiseries intérieures), bac acier (bardage), tuile (couverture)




Extension en milieu rural
81 Montgey
Architectes : Bonbon Architecture – Ellen Bestebreurtje et Jaap Udema

L’extension de cette ancienne maison en pierre met en valeur et encadre les bâtiments existants. Un volume parallélépipédique de plain-pied, entièrement tourné sur le jardin, vient s’accrocher à la bâtisse. En débord sur chaque coté, il vient bouleverser les circulations et redéfinir les accès. Son habillage en bois le distingue des anciennes chaumières en pierre naturelle tout en l’ancrant dans son milieu. Pour prolonger les champs alentours jusqu’aux chambres de l’étage et diminuer son impact visuel, la toiture est végétalisée. L’extension abrite une cuisine, une salle à manger et un salon. Les architectes y ont conservé le caractère originel du lieu : le mur de pierre est gardé à l’identique tandis que la fenêtre préexistante permet dorénavant de cheminer jusqu’à l’ancien séjour réaménagé en grotte. La façade sur jardin est composée de grandes baies vitrées coulissantes qui permettent de faire rentrer le jardin à l’intérieur. La nuit, une fois ces baies fermées, la façade, mise en scène par lumière rasante, se reflète et n’est pas sans rappeler les contours d’une petite place médiévale.

Année de réalisation : 2007 / Durée des études : 6 mois / Durée des travaux : 1 an / Surface SHON : 66 m2 (extension) / Coût TTC : 120 000 euros / Matériaux utilisés : métal (structure), bac acier + végétalisation extensive (couverture), aluminium (menuiseries extérieures)




Maison loft
86 Mignaloux-Beauvoir
Architecte : Poly Rythmic Architecture – Emmanuelle Jutan

L’enveloppe de cette maison à ossature métal de 17 mètres de long et 6 mètres de large est constituée d’une alternance de panneaux-sandwich métalliques et de baies vitrées. Celles-ci sont occultables par des panneaux de bois coulissants. Une sur-toiture en bac acier vient effleurer le volume habitable et assure ainsi le confort d’été, grâce à la ventilation naturelle. De larges coursives prolongent l’espace intérieur à l’extérieur de la maison et surplombent de trois marches le sol naturel. L’agencement intérieur, de type loft, est organisé sans cloison, laissant une circulation périphérique totalement libre. Le regard glisse le long des façades, créant ainsi de multiples perspectives.

Année de réalisation : 2007 / Durée des études : 2 ans / Durée des travaux : 6 mois / Surface SHON : 106 m2 / Coût TTC : 140 000 euros / Matériaux utilisés : métal (structure), tôle nervurée laquée gris (bardage), bac acier (couverture), bois (menuiseries intérieures) aluminium laqué gris foncé (menuiseries extérieures), béton lissé (sols)




Perspective sur jardin
Saint-Just-le-Martel (87570)
Architecte : Fabrice Lévêque – Gregory Mathieu

L’enjeu de ce projet a été de créer un lieu de vie polyvalent, aux espaces intérieurs variés. Un volume composé de deux entités simples est orienté afin de bénéficier de la lumière naturelle, grâce à de larges baies, créant ainsi un rapport étroit dedans/dehors. Placées à la perpendiculaire, elles créent une maison articulée autours d’une grande terrasse, qui profite du soleil toute la journée.

Année de réalisation : 2007
Durée des études : 6 mois
Durée des travaux : 14 mois
Surface SHON : 199,9 m2
Matériaux utilisés : maçonnerie et métal (structure), métal (charpente), aluminium (menuiseries extérieures), bois (menuiseries intérieures), douglas brut (bardage), tuiles (couverture)




Dub
33 Bordeaux
Architecte : Julien Gadrat

Cette maison située dans le quartier résidentiel de Caudéran est une proposition contemporaine de maison de ville pour une famille du type deux parents et deux enfants. L’habitation est de plain-pied, couverte d’une toiture terrasse. Un système de volumes en U, organise les fonctions domestiques. Le séjour s’illumine par une grande façade vitrée sur 12 mètres toute hauteur exposée sud. Des grilles aux portes d’entrée, permettent une ventilation nocturne, une dalle béton au sol améliore l’inertie du bâtiment à structure mixte, acier avec bardage et briques enduites.

Année de réalisation : 2007 / Durée des études : 26 mois / Durée des travaux : 10 mois / Surface SHON : 192 m2 / Coût TTC : 250 000 euros / Matériaux utilisés : charpente métallique et briques (structure), aluminium (menuiseries extérieures), bois (menuiseries intérieures), acier nervuré et enduit (bardage), acier nervuré, enduit (couverture)