Pour tout savoir sur l’acier et ses utilisations

Les Legos
22 Saint-Brieuc
Architectes : Jennifer Carré et Blandine Houssais

L’extension de cette maison pour un couple avec deux jeunes enfants est située dans un quartier résidentiel de Saint-Brieuc à l’architecture hétérogène. Elle réinterprète la maison traditionnelle mansardée : deux boîtes aux couleurs régionales (teintes granite et ardoise) se superposent. L’élément supérieur, en porte à faux et aligné sur la maison principale conservée, fait office de toiture et abrite la chambre des parents. Le volume du rez-de-chaussée réorganise l’entrée et les circulations vers l’étage et le jardin et contient une salle de bain. La construction en structure acier et bardage Trespa® est facile à monter. Cela lui donne un côté ludique renforcé par la présence de vitrages colorés La façade sur rue présente des percements aléatoires avec des baies vitrées fixes teintées et des ouvrants claires. L’encadrement est souligné par du Trespa® lisse de coloris rouge, rappelant l’encadrement de brique de la maison. Sur jardin, une très grande baie vitrée contenant deux coulissants toute hauteur permet d’illuminer un petit salon, zone tampon entre la chambre des parents créée et les regards extérieurs. Un passage vitré visible en toiture lie le R+1 de l’extension à celui de l’existant. La cuisine originelle est prolongée au sud par un volume rouge abritant la véranda et qui répond à l’extension principale par ces proportions, sa forme et ses matériaux. Le vitrage est toute hauteur et trois coulissants ventilent et ouvrent la véranda sur la terrasse en bois.

Extension-hangar
Tréflez (29430)
Architectes : Margot Le Duff et Mathieu Girard

Pour cette extension d’une maison néo-bretonne, la construction reprend la typologie du hangar agricole très présente dans le paysage environnant. Ouverte sur l’extérieur et jouant sur les transparences, l’extension et la maison, situées sur un point culminant, jouissent d’une vue dégagée sur la campagne et d’une vue lointaine sur la mer. Les espaces jour et nuit sont reliés par une galerie vitrée. À l’intérieur l’esthétique brute du hangar est également présente : charpente métallique apparente, plafond métallique, béton.

Maison a²+e
36 Velles
Architecte : Atelier Emmanuel Alassoeur

Le site du projet a une configuration exceptionnelle : une largeur moyenne de 3,50 m et une longueur d’environ 11,50 m. L’extension se compose de deux éléments : un socle en maçonnerie et un module en bois épousant parfaitement les limites du bâti mitoyen. Le bâtiment existant est un support au projet et une verrière le connecte à l’extension. Réduits à leur plus simple expression, les murs du rez-de-chaussée disparaissent au profit de poteaux métalliques. La relation intérieur/extérieur devient plus ambiguë et la présence de grandes ouvertures permet de capter le jardin.

Vivons dehors
37 Saint-Cyr-sur-Loire
Architecte : AAJC – Jérôme Chevalier

Cette extension permet aux occupants de retrouver un espace tourné vers l’extérieur. S’alignant sur la hauteur des murs mitoyens, la pièce à vivre est ouverte sur le jardin par l’intermédiaire de larges baies vitrées qui, une fois ouvertes, efface toute distinction entre l’intérieur de l’extérieur. Une terrasse de 40 mètres carrés complète l’ensemble. Un mur bibliothèque en tôle d’acier anime le coin cinéma potentiellement clos par un panneau de bois coulissant. Cette intervention a permis de restructurer légèrement la maison existante.

Pied de nez
Tours (37000)
Architectes : Reynald Eugène et Benoît Menard

En plein cœur de la ville historique, une maison du XIXe siècle mono orientée au Nord et accessible depuis une cour privée pavée trouve un nouveau jour. L’opportunité d’acquérir deux appentis mitoyens a permis de créer une extension et un patio côté sud. Tout à coup, l’espace s’inverse, grâce à une baie vitrée, la lumière abonde dans ce lieu auparavant sombre. Le rez-de-chaussée est organisé comme un vaste espace, composé de pièces en enfilades séparées par de hautes portes coulissantes d’acier, avec pour extrémité le patio végétalisé.

La petite sœur
44 Nantes
Architecte : Nicolas Masurel

L’extension reprend exactement le même volume que celui de la maison d’origine. Les deux entités sont séparées par une grande faille verticale vitrée marquant l’entrée de l’ensemble. L’accès à la maison se fait par un passage couvert qui mène à la fois au jardin et au garage. L’extension comprend deux chambres et une dalle d’eau, reliées au volume initial au premier étage.

Open house
44 Nantes
Architecte : Yann Péron

Cette réalisation métallique, dont les rythmes et tôles s’accrochent aux accents de Glenn Murcutt, est brute de conception. Systématique dans sa construction, subtile dans son décalage, brutale dans son rapport à la lumière naturelle et zénithale, elle répond par sa forme et sa position aux richesses du site et à son orientation. L’enveloppe budgétaire a été un guide dans la prise de décision et un allié. Bâtie sur un terrain oblong, les murs gris vont à l’avenir rougir afin de matérialiser le lien entre l’extension et la maison existante. À l’image de son enveloppe, l’architecture intérieure est à la fois structurée et efficace. Les espaces de nuits logent dans la partie existante et l’extension, plus ouverte sur le jardin, abrite les espaces de vie diurne. Les trois grandes baies orientées au sud, complétées par l’angle vitré à galandage à l’est et par les deux puits de lumière, apportent clarté et chaleur et contribuent à la gestion du chauffage de la maison, complété par un système d’isolation performant. L’été, l’ouverture des portes et les protections solaires apportent une ventilation naturelle. Les couleurs intérieures jouent un rôle d’identification des espaces et contribuent à l’ambiance et au sentiment de bien-être.

Maison talus
50 Parigny
Architecte : Agence Mickaël Tanguy

Le fort dénivelé et la faible épaisseur de la parcelle ont inscrit le volume du projet dans un talus existant. Les espaces techniques sont concentrés au nord tandis que les pièces de vie sont situées au sud et profitent ainsi de la vue sur les prairies. Les portiques métalliques séquencent des vues en contreplongée entre le niveau haut et le salon bas afin de relier les usages intérieurs à l’horizon. Les murs ossature bois sont revêtus de bardage sombre pour minimiser l’impact visuel du projet dans le site.

Alternative heureuse
53 Laval
Architectes : Cécile Gaudoin et Anthony Morin

Le projet répond à la demande d’un constructeur soucieux de proposer une alternative aux pavillons traditionnels, figés tant sur leur typologie, que sur la façon dont on se l’approprie. Cette maison de conception économique et écologique est la première d’une série reprenant la même démarche. Elle reprend la structure des bâtiments agricoles. Évolutive, sa surface habitable peut passer de 117 à 250 m2 dans le même volume composé de plusieurs travées (4 ou 5) au sein desquelles pourront être aménagés le logement, un jardin d’hiver, un abri ou des bureaux

Débordements
56 Port-Louis
Architecte : Stéphanie Le Hen

Plusieurs intentions ont guidé le projet d’extension de cette maison en pierre des années 1940 située à l’entrée de la ville intramuros : renforcer le caractère vertical caractéristique de la maison existante en lui greffant un volume horizontal, rendre plus accessible l’étage de vie et lui offrir un véritable lien avec le jardin. Pour cela, la maison a été redistribuée et son plancher principal abaissé. L’extension en structure métallique légère a permis de prolonger visuellement les espaces intérieurs vers le jardin par l’intermédiaire de toits débordants en zinc et de terrasses en bois.

Géométrie variable
Les Épesses (85590)
Architecte : J.F. Gouin

Composée d’un ensemble de volumes aux aspects pleins, translucides ou transparents, cette maison se déploie sur toute la largeur de la parcelle suivant une orientation Sud/Nord. Les choix architecturaux ont été de privilégier la surface construite et de créer un habitat flexible dans son usage et sa gestion. La maison s’articule autour de la serre : espace central reliant le logement principal, les chambres annexes et le jardin. Elle permet de bénéficier d’un apport solaire au cœur de la maison et peut être rattachée soit à l’habitation, soit aux chambres ou encore permet de réunir les deux entités pour ne former qu’une seule et unique habitation. Le logement principal, d’une surface de 95 m2 répond aux besoins d’un couple. De plain-pied, il est adapté pour une personne à mobilité réduite. Les deux chambres, à vocations variables, sont indépendantes et chacune est équipée d’une salle de bains. Des planchers chauffant air/eau assurent le confort thermique et des panneaux solaires la production d’eau chaude.